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Affichage des articles du août, 2018

Le fugitif craint à tous les niveaux?

Le procureur général de la république vient de lancer un mandat d’arrêt international contre Moïse Katumbi Chapwe. Le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba l’a annoncé ce jeudi 16 août 2018 à Kinshasa. Selon lui, certains pays africains et européens sont déjà saisis sur ce mandat qui vise l’ancien gouverneur du Katanga et président de la plate-forme électorale Ensemble pour le changement. Candidat déclaré à l’élection présidentielle de décembre, Moïse Katumbi n’est pas parvenu débute août a rentrer en RDC déposer sa candidature à l’élection présidentielle.

Moise Katumbi, l'impossible retour?

Moise Katumbi, l'ancien Gouverneur du Katanga, à qui le régime de Kabila promettait un châtiment très sévère. « Il se retrouvera entre les mains de la justice », déclarait récemment Léonard She Okitundu, ministre congolais des Affaires étrangères, s'est pourtant vu  refuser ce vendredi  03 août le droit d'entrer en RDC où il est pourtant sous le coup d'un mandat des autorités judiciaires par suite de sa condamnation dans une affaire de spoliation de biens et parce qu'il est recherché pour une tentative de déstabilisation du régime en place par le recrutement de mercenaires. Dès jeudi, les pressions de Kinshasa se sont accumulées pour Moïse Katumbi. Dans un premier temps, ce sont les autorités aériennes congolaises qui ont interdit au jet privé de l’homme d’affaires d’atterrir à l’aéroport Luano de Lubumbashi. Puis, le maire de la capitale de l’ex-Katanga a ensuite informé l’ancien gouverneur que son retour n’était pas souhaitable en ville et pouvait

la Ceni publie une liste provisoire de 6 candidats en situation d’irrégularité

Le cap d’enregistrement des candidatures pour la présidentielle a été franchi par la Commission électorale nationale indépendante -Ceni- mercredi 8 août 2018, une journée qui a vu différents prétendants se bousculer au portillon de la Centrale électorale afin de déposer leurs dossiers. Au total 26 personnalités, selon l’opinion, veulent batailler pour le fauteuil présidentiel. Le compte twitter officiel de la Ceni fait état de 21 candidatures déposées alors qu’une autre opinion laisse entendre que 24 dossiers ont été réceptionnés au seul BRTC commis à l’enregistrement des candidats pour la Présidentielle. Aussitôt l’étape d’enregistrement franchie, la Ceni s’est employée à traiter chaque dossier et a publié, jeudi 9 août 2018, une première liste provisoire des candidats dont les dossiers sont en règle. 20 noms figurent sur cette liste. En se référant à la liste publiée sur le compte twitter de la Ceni, seul Antoine Gizenga, dont le dépôt de candidature est intervenu le m

Stratègie ou rachat... Kin Kiey Mulumba candidat président

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C’est sans doute la première fissure à la majorité présidentielle :Typhon Kin Kiey Mulumba a déposé mardi 7 août sa candidature à la présidentielle comme indépendant.Malgré le fait que son regroupement politique Alliance des bâtisseurs du Congo pour l’émergence (ABC) ait signé la charte du FCC (Front commun pour le Congo), Kin Kiey son vice- président vient de violer la charte qui interdit pourtant ses membres à soutenir un quelconque candidat à la présidentielle en dehors de celui choisi par son autorité morale.

« Revue de presse » du weekend

La date butoir de dépôt des candidatures pour la présidentielle de décembre 2018 est fixée au 8 août prochain. Déjà, deux candidatures ont été enregistrées pour la course à la présidentielle. Seth Kikuni et Bemba se sont mobilisés et engagés. Leurs candidatures ont été listées. Tandis que Noël Tshiani, Yves Mpunga, Félix Tshisekedi, Adolphe Muzito et Vital Kamehre sont en route, s’il faut croire en des versions laconiques et bribes d’informations glanées dans leurs laboratoires et états-majors politiques respectifs, indique  La Prospérité. Si la candidature de Moïse Katumbi devient hypothétique, celle de Bemba ne l’a pas été à juste titre, même si, après tout, la question de son inéligibilité, telle que soulevée par la Majorité présidentielle, pourrait encore, dans les prochains jours, le recaler, si jamais la CENI tenait, à tout prix, à l’application de l’article 10 de la loi électorale, indique La Prospérité. Du côté du Front commun pour le Congo, le mystère reste, cependant, int

Jean Pierre Bemba au pays plaide pour le retour de Katumbi

Réagissant au blocage de Moïse Katumbi en Zambie, Jean-Pierre Bemba a appelé vendredi 3 août les autorités de la RDC « à calmer le jeu ». Les élections doivent être inclusives et, à ce stade, l’unité et la cohésion du pays doivent être renforcées, a-t-il estimé au cours de son point de presse à Kinshasa.  Le leader du MLC a appelé les autorités à s’impliquer pour la tenue d’élections inclusives :  « Moïse Katumbi est un acteur politique majeur dans ce pays. Il a du soutien. Je pense qu’il n’est pas bon qu’on exclue des opposants, des acteurs politiques ; surtout lorsque le souverain primaire est le seul à décider de qui doit être son dirigeant. J’en appelle aux autorités du pays pour clamer le jeu, faire en sorte que ces élections qui se préparent soient inclusives. »  Selon lui, la solution doit être trouvée pour que M. Katumbi puisse rentrer au pays afin de participer librement aux élections. 

Des visites et encore des visites...au soin diplomatique

C'est une visite d'Etat qui a un peu surpris, quelques jours avant la fin du dépôt des candidatures pour  l'élection présidentielle congolaise . Officiellement, Joseph Kabila ne s'est prononcé ni sur son avenir, ni sur un éventuel dauphin. Des discussions étaient en cours autour du chef de l'Etat congolais pour justement déterminer le candidat unique du camp présidentiel. Et voilà que Joseph Kabila, jusqu'ici trop occupé pour recevoir le secrétaire général de l'ONU ou le président de la Commission de l'Union africaine, se rend chez son voisin à Luanda. Du contenu du tête à tête entre les deux chefs d'Etat, on ne sait que peu de choses. Vendredi encore, les diplomates de tous horizons cherchaient à se renseigner, notamment du côté des pays occidentaux, comme de l'Union africaine qui avaient pour ainsi dire délégué la gestion de la crise congolaise et de son président à l'Angola. «  Il a surtout été question de notre coopération bilatér

Après un bain de foule, l'inattedu dépôt de candidature!

24 heures après avoir regagné le pays, Jean-Pierre Bemba a finalement déposé ce jeudi 2 août 2018 à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 décembre 2018. Après s'être enrôlé, le chairman du MLC a surpris presque tout le monde lors du dépot de sa candidature, alors qu'on s'attendait à une candidature unique de l'opposition. Sous escorte de la Police nationale Congo, le sénateur congolais s’est présenté au bureau de la CENI avec sa femme et quelques cadres de son parti, le Mouvement de Libération du Congo (MLC). Ancien vice-président de la RDC, Jean-Pierre Bemba est toujours empêché de regagner sa résidence située proche du palais présidentiel. Les autorités évoquent des raisons de sécurité, Gombe étant un “site présidentiel”.