Moise Katumbi, Candidat à la présidentielle de Décembre 2023, premier victime de la loi Tshiani

 


Noël Tshiani, candidat à l’élection présidentielle de 2023, digère mal la présence de Moise Katumbi à l’élection présidentielle en RDC. Pour ce faire, l’initiateur du projet de loi sur la congolité a saisi la Cour constitutionnelle pour l’invalidation de sa candidature.

Dans une correspondance adressée au président de la cour constitutionnelle, Noël Tshiani veut l’annulation de la décision N°16/CENI/AP/2023 du 19 octobre 2023, portant publication de la liste provisoire des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection du président de la République.

Il justifie sa demande par le fait que Moïse Katumbi a acquis une nationalité étrangère sans renoncer à la nationalité congolaise qui reste une et exclusive selon la constitution.

« En effet, il est de notoriété publique que Moïse Katumbi Chapwe, dont le certificat de nationalité datant de 2015, a cessé de produire des effets en droit depuis 2018, au motif qu’il s’est prévalu d’une nationalité étrangère en 2017 et partant a renoncé à la nationalité congolaise qui est une et exclusive », lit-on dans cette correspondance.

En 2018, à la veille des élections présidentielles, poursuit cette correspondance, une vive polémique avait éclaté sur la nationalité de Katumbi Chapwe qui détiendrait une autre nationalité que celle de la République Démocratique du Congo, lui faisant ainsi concurrence.

« Alors que celui-ci se prévalait d’un certificat de nationalité lui délivrait en 2015 par le ministère de la Justice de la RDC, la mairie d’une ville italienne avait rapporté dans le journal d’investigation Jeune Afrique que ce dernier avait porté la nationalité italienne à partir de l’an 2000 », poursuit la correspondance.

Noël Tshiani dit ne pas comprendre qu’en 2023, le président d’Ensemble pour la république a déposé sa candidature à l’élection présidentielle, se prévalant de la nationalité congolaise d’origine sur base d’un certificat de nationalité avant 2017, « alors que sur le fondement du principe légal de l’unicité et de l’exclusivité de la nationalité congolaise, le premier défendeur est réputé avoir perdu cette dernière dès le moment où il a acquis celle italienne ».

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